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contacter l'auteur envoyer à un ami mardi 16 octobre 2012 un nouveau pays, de nouvelles aventures, un nouveau blog ... bangkok delicious, vous (re)goûterez bien à mon blog de riz ! vous avez aimé mes aventures pékinoises ? 4 ans plus tard, je reviens avec mon nouveau blog thailandais : bangkok delicious, vous (re)goûterez bien à mon blog de riz ! bonne ricanade (encore et encore...) : http://bangkokdelicious.wordpress.com/ posté par laura le berre à 18:53 - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : bangkok delicious , blog , thaïlande lundi 15 décembre 2008 le mot de la “faim”… (15 décembre 2008) hormis le fait que je viens de perdre ma carte de crédit aujourd'hui même (quelle tuile!) , merci aux 1700 visiteurs de mon blog pendant ces 4 mois, je prends l’avion dans quelques heures, direction ma contrée, celle du vin rouge et du fromage qui « sent les pieds », la france ! bye bye raviolis et sushis, bonjour tartiflette et tartes salées/salade ! remarque je dis ça alors que j’ai été élevée au riz, je suis tombée dans le « rice cooker » quand j’étais “petit”! ben oui, vous avez vu ça comme je suis « rond comme un ballon », on dirait une boulette de viande ou une perle de coco ! et puis n’oublions pas que du nuoc-mâm coule dans mes veines ! vous savez bien, cette sauce à base de poisson fermenté dans une saumure, l’un des principaux ingrédients de la cuisine vietnamienne. d’ailleurs à y regarder de près, j’avais les yeux un peu bridés quand j’étais un « mini pouce », non ? et ça, je le dois à ma chère grand-mère paternelle, ma mamie nom. fière ? pas qu’un peu, oui! après 4 mois en chine, à vivre en collocation avec kit, le british, danny, l’hawaïen et dado, le new-yorkais, je dois dire que je me sens aujourd’hui complètement « fluent » anglais/chinois, par exemple je peux dire des trucs du style : « what’s your « nem »? ». je dois avouer que j’ai quand même failli me transformer en une vraie américaine, notamment le jour où j’ai dévoré une pizza dans mon lit, sirotant un coca light, ho mon dieu laura, ressaisis-toi! je quitte ce pays en pensant que je reste toujours une petite frenchie car je ne crache toujours pas par terre, je ne jette toujours pas mon papier toilette à la poubelle et je ne me suis toujours pas laissée pousser l’ongle du petit doigt pour me curer le nez, les dents et les oreilles avec! ouffff, j’ai survécu! je rentre pour tout vous raconter autour d’un pt’it verre de rouge. et comme on dit si bien chez nous : « t’chine, t’chine »… posté par laura le berre à 12:20 - commentaires [2] - permalien [ # ] tags : différences culturelles , origines dimanche 14 décembre 2008 marché aux fleurs et aux oiseaux, today art museum, tour cctv… (13 et 14 décembre 2008) une soirée assez déjantée au song vendredi soir, avec un dj électro chinois aux allures d’austin power, une guest star du cinéma chinois, le tout dans une ambiance house des plus dingues… j’ai passé un bon moment en compagnie de mes collocs et d’autres américains, regrettant l’atmosphère désormais non enfumée de nos boîtes de la night ! les chinoises étaient toute apprêtées, on aurait dit un défilé haute couture. le plus dommage pour elles, c’est que l’acteur soit disant hyper connu et trop, trop bôôôôôôô (soit disant encore !) crachait du champagne dans la foule ! enfin, elles avaient l’air d’apprécier… remarque ici, cracher c’est comme nous cligner des yeux, c’est normal, vital et tout le monde le fait ! moi, s’il m’avait craché dessus, je crois que star ou pas star, je lui aurais fait pareil ! samedi après-midi, je me rends au marché aux fleurs et aux oiseaux. on se demande bien pourquoi ça porte ce nom d’ailleurs car moi, je n’y ai vu que des poissons ! il y a bien une centaine d’échoppes qui vendent des poissons de toutes les tailles, toutes les couleurs, c’est complètement dingue comme les chinois en sont friands ! oula, d’un coup j’ai un doute, c’est bien pour les aquariums qu’ils les vendent, ils ne les mangent pas j’espère ! ici rien ne m’étonne plus, ils mangent absolument tout, tortue, serpent, iguane, tout y passe à la casserole. maintenant, quand je vois un chien ou un chat dans la rue, je ne peux pas m’empêcher de l’imaginer en steak ou en col de manteau, c’est horrible ! enfin, je poursuis la promenade dans ce lieu absolument pas fréquenté par les touristes (pour une fois), et là, je me faufile parmi des vendeurs de noix mais aussi de criquets ! pauvres insectes, les chinois les enferment dans des petits récipients troués et comme ça c’est rigolo, tu peux ramener une ambiance « provence » chez toi ! je trouve ça d’une cruauté mais apparemment ça ne choque que moi, les chinois sont fans et font tous joujou avec leur petite boîte ! un peu plus loin, j’entends les sifflements d’oiseaux, ha tout de même, il y a des volatiles quelque part sur ce marché ! et bien je ne suis pas déçue, c’est seulement des types qui jouent avec des sifflets imitant les petits « cuicuis ». d’ailleurs sans jeu de mots, pour être cuits, ils le sont les oiseaux là-bas, je me retourne et tombe devant plusieurs échoppes de rue qui vendent des plantes mais aussi des plumeaux ! comme sont nom l’indique, dans plumeau, il y a plume. ha maintenant j’ai compris qu’au marché aux oiseaux, tu peux acheter un oiseau pour nettoyer ta poussière ! après ça, je file du côté de sanlitun pour le déjeuner, et dans le taxi, je prends quelques clichés des immenses buildings de pékin, comme la tour cctv, l’incroyable tour de la télévision centrale de pékin. comme le dit ses architectes ole scheeren et rem koolhaas, : «la cctv est une boucle, sans début, ni fin, sans haut et sans bas». l’édifice complètement délirant défie toutes les lois de la gravité. composées de 10 078 tiges d’acier, hautes de 234 mètres, les deux tours viennent de se rejoindre pour former une boucle. un vrai travail de génie ! j’arrive à mon petit resto fétiche de sanlitun et me commande quelques plats absolument divins, tels que les xiǎolóngbāo aussi appelés « dumplings soup », petits raviolis au porc et coquilles saint-jacques, au crabe, aux crevettes… dans lesquels il y un également de la soupe. vous aspirez le jus puis croquez le tout ; le reste explose en bouche… un pur bonheur pour les papilles. je me commande un riz absolument délicieux, dommage que je ne sache pas le cuisiner ! après cette pause gourmande, je prends un taxi direction le « today art museum ». et là, je dois vous dire que j’ai vécu un moment abominable… hormis le fait que le chauffeur conduit comme un manche ; ici c’est fréquent, pas de ceinture et des accidents évités de peu à chaque kilomètre (on se croirait dans un jeu vidéo, plus tu écrases de passants, plus tu as de points, ouaiaiai… et ce jusqu’au game over !) ; et bien l’odeur du taxi est une véritable infection ! il pue…, mais il pue, mon dieu c’est insoutenable ! pour vous donner une idée, je dirais que le chauffeur sent une odeur à cheval (pour ne pas dire « de » cheval ou de poney d’ailleurs) entre le « pas lavé depuis, holala depuis…toujours, et la vieille odeur de mal séché. et la cerise sur le gâteau, il ne fait que faire des rots à l’ail ! je suis au bord de l’évanouissement, sortez moi de là !!! finalement, j’arrive vivante au « today art museum », de l’air… le today art museum , premier musée d’art chinois établi sur des bases non lucratives et indépendantes regroupe des oeuvres d’artistes chinois mondialement reconnus tels que fang lijun, zhang xiaogang, wang guangyi, yin zhapyang, liu wei, lu hao, liu xiaodong... les collections sont contemporaines et oscillent entre le passé et le futur. c’est vraiment un lieu à visiter à pékin ! rénové par l’architecte wang hui, le bâtiment principal du musée, qui n’est autre qu’une ancienne brasserie, se trouve dans la zone cbd. la surface d’exposition est immense et sur plusieurs niveaux, en tout, pas moins de 2 500 mètres carrés d’exposition. cet univers me donne à mon tour des élans d’artiste : « ma qué la diménsionne socialé é intélectual dé l’artista abordé ici dé man